Les années 50 et la haute-couture vont mettre en valeur la beauté féminine avec le créateur Christian Dior qui sera la figure de proue du «New Look».
Après la guerre, de retour à leur foyer, les femmes rêvent désormais d’élégance et de féminité. Elles profitent des innovations électro-ménagères et gagnent du temps pour leur beauté et leur coquetterie. Elles se doivent d’être toujours élégamment habillées et maquillées, comme le suggère la publicité alors en pleine expansion, vantant les innovations des industries de la mode et de la cosmétique.
Parmi toute cette effervescence d’après guerre, la famille Mavromati n’est pas en reste. Mariant le côté pharmaceutique de son père et ses préparations, le fils combine l’efficacité de l’élastine et celle du collagène conditionnées dans des ampoules de type médicales. C’est révolutionnaire pour l’époque ! Ceci trace la route que suivra la marque Matis ensuite, précurseur, innovante, à la pointe, cherchant toujours l’efficacité.
C’est ainsi qu’en 1960, le petit espace de formulation devient un véritable laboratoire de fabrication moderne rue Jean Moulin à Bougival à 14 km de Paris. Durant cette décennie, Paris bouillonne sous la vague du Pop Art, des couleurs primaires, des « pattes d’eph » et des mouvements contestataires. Le laboratoire Mavromati de Bougival fourmille aussi d’idées, des Ampoules Biophyl, premier modelage-lifting, aux premiers sérums aux liposomes qui marquent la naissance de la cosmétique cellulaire, puis en 1964 les ampoules Emulsion Amniotique et enfin la Crème Embryonnaire en 1968. Des produits mythiques qui rivalisaient avec les plus grands laboratoires Suisses de l’époque.